Votre dernière séance ciné !

J'ai aimé :

- le générique où on voit les différentes sortes d'objets qui passent chez Emmaüs (livres, vaisselles, meubles, bric-à-brac...) ;
- Jacques en peignoir et mules sur l'autoroute ;
- la visite d'Emmaüs avec la vue aérienne des gens qui se ruent comme des malades dès l'ouverture des grilles (authentique !!), les différentes parties du village (la ferme, les points de vente) ;
- « C'est pas Karl Marx qui va vous aider à avoir un jacuzzi et une pergola » ;
- les flash-back (débuter dans son garage, le copain avec la fille qui se ballade avec son écharpe Miss Aquitaine – 3ème dauphine dont on voit la marque quand elle l'enlève pour tenter de nager dans une "piscine" trop petite) ;
- LE truc que j'ai ADORE !!, Jacques qui s'est confectionné un album Panini « PDG of the World » avec le logo Panini et tout, avec la page « PDG of France » où il a dessiné des rectangles et collé certaines photos, avec en légende "M. Arnaud" "M. Tapie" et il colle sa propre photo !! Enorme !! ;
- « Si c'est pour construire une bombe atomique artisanale, ça peut bien attendre 5 minutes. Je suis chef d'entreprise, moi !» ;
- quand il fait imprimer des cartes de visite, qu'il en veut 100 et en obtient 10 000 parce que c'est des lots de 100 ;
- « Ca y est, ma start up elle est en marche ! » ;
- les autres lieux que je connais comme le funiculaire de Pau ou le parking de Quartier Libre ;
- le médecin moisi (« C'était notre pédiatre quand on était petits »), Monique qu'on entend éclater de rire dans la salle d'attente, puis Jacques qui retourne la situation à son avantage en lui disant "Il m'a parlé de toi, il m'a dit que tu étais bipolaire" alors que c'est lui qui consultait, elle qui lit la notice du dépacoque en faisant "coque, coque, coque" et lui qui dit "On dirait une poule" ;
- le coup du voyage gastronomique parce qu'il y a des Oméga 3 dans le maquereau ;
- le voyage jusqu'en Roumanie dans un camion aménagé comme un avion avec Jacques qui joue les hôtesses de l'air avec une table roulante "Vin blanc ? Maquereau ?" (le vin blanc consistant à verser dans un gobelet le jus de la boîte de maquereau), ça aussi j'ai ADORE car c'était énorme aussi ;
- « C'est une limousine pour les mariages » « On dirait une limousine pour les divorces » ;
- « Ca, c'est le palais de Ceaucescu, le dernier valet des cocos », j'ai éclaté de rire ;
- « This way ! Ca, c'est les 3 prophètes barbus du communisme : Marx, Engels et Lénine. Résultat : 100 millions de mort et un bilan aussi rouge que leur drapeau" et Monique « AH NON ! » ;
- le twist final !! trop ENORME pour que je le raconte même avec une balise spoiler.

Je n'ai pas aimé :
J'ai tout aimé.

J'ai aimé :

- le prologue dans la Forêt des Rêves Bleus avec Jean-Christophe enfant, puis le générique qui se déroule comme les pages d'un livre ;
- le look début XXème siècle des peluches ;
- la mise en scène tout en ellipses du début  qui montre que Jean-Christophe grandit, devient adulte, etc. ;
- j'ai toujours plaisir à voir Ewan MacGregor ;
- les quelques notes de la musique de la Forêt des Rêves Bleus qui m'ont rappelé le "Winnie l'Ourson" qui passait à l'émission Disney Channel de FR3 quand j'étais petite (avec aussi "Zorro" et "Davy Crockett"), elle était présentée par Jean Rochefort mais je croyais que c'était Walt Disney en personne ;
- les petits sourires en coin de Mark Gatiss ;
- quand Jean-Christophe adulte retourne dans la Forêt des Rêves Bleus façon Alice ;
- les références aux éphélants et aux nouifs ;
- les réflexions lugubres de Bourriquet ;
- la « course contre la montre » à Londres ;
- entendre Mark Gatiss se faire traiter de nouif !!

Je n'ai pas aimé :

- la tonalité et les couleurs sépia sont très belles mais il se dégage aussi de ce film une certaine tristesse : c'est un très beau film, je l'ai beaucoup aimé mais j'aurai plus plaisir à revoir un « Paddington » par exemple car avec « Jean-Christophe et Winnie » j'ai pleuré tout du long.

J'ai aimé :

- film sympathique avec des personnages sympathiques, c'est déjà pas si mal ! Entendez : pas de personnage à claquer, lol ;
- les décors d'Halloween ;
- le voisin surexcité ;
- les décors de l'usine Tesla, aussi bien la vraie que la maquette (alors c'est drôle car il n'y a pas si longtemps je ne connaissais pas Tesla et ensuite je suis tombée dessus dans plusieurs livres et films, lol) ;
- la maison où les garçons trouvent la malle dans laquelle est enfermé Slappy, digne des maisons qu'on voit dans la série "Chair de Poule" des années 90 ;
- Slappy qui joue des tours aux voyous (le caleçon) et les premiers trucs bizarres qu'il fait ;
- la scène dans le supermarché ;
- la scène des Nounours en gélatine ;
- quand les personnages décoratifs prennent vie ;
- le cameo du vrai R.L. Stine, l'auteur des livres "Chair de Poule" ;
- à la fin, quand le voisin surexcité a tout décoré pour Noël.

Je n'ai pas aimé :

- au bout d'un moment, le ricanement hystérique de Slappy devient assez agaçant, lol ;
- très déçue de la quasi absence de Jack Black qui se contente d'apparitions à peine au-dessus du cameo, et pourquoi finalement le faire venir si c'est pour arriver une fois que tout est arrangé et dire aux ados qu'ils se sont débrouillés sans lui ? ;
- pas de mante religieuse géante, zuuuut ! J'adore les mantes religieuses géantes (je ne sais pas pourquoi).

J'ai aimé :

- La géniale interprétation de Rowan Atkinson, le tandem de Johnny avec son collègue ;

- La géniale interprétation d'Emma Thompson en Premier Ministre, rien que pour ses mimiques il faudrait remplir toute une liste (et encore, j'imagine les intonations en VO) ;

- la « réunion des anciens », avec Charles Dance (et le stylo qui fait pshitt), Edward Fox et Michael Gambon ;

- le sosie de Q période Daniel Craig avec la remise de la boîte qui ne contient qu'un smartphone, sa tête quand Johnny exige une arme à feu et qu'il se croit obligé de préciser que cet objet (qu'il récupère dans une réserve poussiéreuse) est dangereux et peut provoquer des blessures !!, et qu'en plus il a été fabriqué dans un endroit qui peut contenir des traces de fruits à coque !! Un exemple parmi tant d'autres de l'excellente idée du scénario qui met en opposition « l'ancien » monde de Johnny et l'époque actuelle ;

- l'accent du sud quand Johnny et son collègue débarque à Antibes, à l'hôtel du Cap (filmé à la Réserve de Beaulieu, me semble-t-il) dans l'idée de passer inaperçus déguisés en serveurs : « Un peû de paing ? » « Un peû de ving ? », « Peûchère, je vais vous le démantibuler ! » et le cirque pour récupérer discrètement un portable ;

- l'escalade du bateau (tout en discrétion, bien sûr) ;

- la course-poursuite sur la haute corniche vers Monaco, quand la fille lui demande son nom et qu'il ne trouve rien de mieux que de lui sortir « Courantdair, Basile Courantdair », j'ai explosé de rire, ça sort d'où, un pseudo pareil ?!?! (et la tronche qui va avec, bien entendu) ;

- le retour  au MI6 en dansant après la folle nuit ;

- le selfie entre Fiona (le Premier Ministre) et le méchant, avec le smartphone qui dit bien distinctement « Photoshop nécessaire », sympa pour elle, là aussi j'ai explosé de rire ;

- LE GROS MORCEAU, la séquence qui a elle seule justifie de voir le film : la scène de la réalité virtuelle. C'est là que j'ai dû enlever mes lunettes parce que j'en pleurais tellement que ça a fait de la buée et après c'était flou, et je me suis tordue sur le fauteuil. Johnny lance le programme de réalité virtuelle mais il commet une erreur et se retrouve à sortir du bâtiment, à se balader dans la rue et à entrer dans différents commerces où il commet les pires bêtises sans se rendre compte de rien. Par exemple, il croit explorer la villa du méchant, prendre une planche à découper et le frapper à la tête, mais en fait il est dans une librairie, il prend un livre et il vient taper sur un client tranquillement absorbé dans l'examen d'un livre et qui n'avait rien demandé, et ainsi de suite dans les autres commerces ;

- quand il explore pour de vrai la villa du méchant et que subitement son téléphone sonne avec la chanson « Ho ho, Rasputin » ;

- la scène de l'auto-école puis quand il montre la mauvaise vidéo à Fiona ;

- le sous-marin commandé par l'épouse de son collègue ;

- les déguisements ;

- le duel que j'ai appelé « Henry V vs. Apple », lol, quand il porte une armure et qu'il bat le méchant ultra connecté avec une épée, parce qu'il bloque le téléchargement d'un truc diabolique en lui cassant son téléphone.

Je n'ai pas aimé :

- rien du tout car j'ai TOUT aimé !!

J'ai aimé :

- l'hôtel est un personnage à part entière et j'adore ça, il est à cheval sur le Nevada et la Californie, une ligne rouge a été matérialisée au sol et on voit bien qu'elle coupe le bâtiment en deux, on le visite, il est aussi beau qu'inquiétant, très joli au début quand il fait beau, il devient de plus en plus glauque au fur et à mesure de l'histoire. La chambre côté Californie coûte un dollar de plus que côté Nevada, mais les gens qui résident côté Nevada peuvent demander un « privilège californien ».  Il a connu son heure de gloire (photos du Rat Pack et de Marilyn) et n'est plus qu'un motel glauque. C'est un décor aussi fascinant qu'un hôpital psychiatrique désaffecté ;

- c'est un huis-clos avec des personnages qui ont tous une personnalité différente et sont là pour différentes raisons, il y a une tempête et les voitures sont sabotées, ils sont donc coincés dans l'hôtel et ça aussi, j'adore ça ;

- l'introduction avec le gars qui démonte toute sa chambre pour cacher le sac d'argent ;

- la façon dont sont présentés les personnages, quand on découvre petit à petit qui ils sont vraiment ;

- le découpage en chapitres ;

- les acteurs sont tous excellents, de Jeff Bridges en faux prêtre / vieille fripouille, à Jon Hamm toujours aussi élégant (même avec un veston écossais, lol), Lewis Pullman en jeune gérant d'hôtel, Chris Hemsworth qu'on voit très, très peu mais très charismatique en gourou de secte, Cynthia Erivo et sa voix magnifique…

- le couloir secret derrière les chambres avec les miroirs sans-tains et la caméra ;

- Jack Nicholson Nixon qui apparait à la télé, histoire de bien situer ;

- l'agencement des différentes histoires, quand une scène réapparaît filmée sous un autre angle comme quand on voit Darlene, cachée, qui voit l'agent du FBI saboter les voitures puis se rendre à la chambre des deux filles alors que peu avant on était dans cette chambre et on le voyait seulement rentrer parce que l'aînée avait ouvert la porte ;

- quand la soeur cadette téléphone en douce à son gourou vénéré pour qu'il vienne la récupérer, on se doute d'avance que ça va mal tourner ;

- ce n'est pas une comédie musicale mais il y a beaucoup de musique, soit en BO, soit en juke-box, soit quand Darlene chante ;

- le jeune gérant de l'hôtel est très touchant, il m'a émue à plusieurs reprises, il a l'air complètement perdu, tout seul dans cet hôtel : le « Il était gentil avec moi. Personne n'est jamais gentil avec moi », quand il pleure parce qu'il a reçu de la chevrotine dans la figure et à la fin quand il se fait tuer j'en ai eu les larmes aux yeux, il n'était clairement pas fait pour cet « univers impitoyable ». En revanche, j'ai aimé que ce soit lui qui liquide à lui tout seul les types de la secte, gourou compris ;

- Chris Hemsworth excellent en plein délire (il s'appelle Billy Lee mais par contre si vous pensez à Charles Manson il y a un très, très, gros malaise qui vous envahie, il appelle d'ailleurs sa secte la Famille).


Je n'ai pas aimé :

- Jon Hamm disparait beaucoup trop vite ;

- j'aurais aimé que le gérant survive, sa mort m'a vraiment fait de la peine. Il m'a fait penser à Tom Holland dans "Avengers - Infinity War" (d'ailleurs au début j'ai cru que c'était lui) et son "Je ne veux pas mourir, Monsieur Stark".

J'ai aimé :

- Très bien animé, très coloré et les décors sont très jolis.

- La voix off qui commente en vers les mésaventures du Grinch.

- Le gros barbu copain avec le Grinch qui explique qu'il se fait la teinture « Feu d'artifice chocolat ».

- Le bouquetin énervé.

Je n'ai pas aimé :

- En VO c'était la voix de Benedict mais nous n'avons pas eu droit à la VO.

- J'aurais aimé voir davantage le bouquetin.

J'ai aimé :

- La voix off de Monsieur Honoré qui présente le contexte, j'en avais déjà des frissons !

- Les décors.

- L'interprétation brillante de tous les acteurs.

- Un Edmond Rostand vraiment attachant, perpétuellement stressé, perturbé de se retrouver au Moulin Rouge (où il commande une verveine).

- Un Coquelin tonitruant.

- Les deux maquereaux corses qui m'ont bien fait rire.

- Feydaud qui m'a bien fait rire aussi, j'ai particulièrement adoré : « On dirait du mauvais Musset » et, fanfaronnant, «  Qu'est-ce que c'est que ce monde ? Se pourrait-il qu'ils aillent voir… Le Dindon ? »

-  Les confrontations Edmond / Coquelin, et Edmond qui stresse chaque fois un peu plus !!

- Les caprices de Maria « Je veux la plus grande loge ! Non, j'en veux deux, tiens ! »

- Quand Edmond découvre le cinématographe en compagnie de Méliès, ce qui m'a renvoyée à un autre film que j'adore, « Hugo Cabret »

- Chaque fois que petit à petit les vers de « Cyrano » apparaissent, en particulier quand Edmond est tellement content de ce qu'il souffle à Léo qu'il se dépêche de noter ce qu'il vient de dire, cela m'a autant fait rire que quand Léonard de Vinci sort son carnet à dessin en voyant Cesare dans « Borgia », puis quand Léo croyant embrasser Jeanne se retrouve à embrasser le type des costumes.

- Le coup de l'explication pour se rendre à Issoudun, ah, les transports !

- Le coup de la trappe, dès le début on se doute que quelqu'un va finir par y tomber ! Et quand Maria commence à en ressortir à l'arrière plan alors que Jeanne est sur scène à sa place et que le public voit tout : énorme !

- Le jeu lamentable du fils Coquelin (« Porteeeeez, les-lui ! ») qui se met à bien jouer quand on lui donne le rôle du pâtissier.

- La dernière scène de « Cyrano » sur scène.

- Le générique de fin avec les Cyrano célèbres (dont celui que j'ai revu l'après-midi même).

Je n'ai pas aimé :

RIEN !!!!!!

J'ai aimé :

- Des roues, des mécaniques, des engrenages.

- Thomas et Hester sont de bons personnages que j'aurais plaisir à retrouver s'il y avait une suite, mais je crains qu'il n'y en ait pas car le film n'a pas bien marché.

- Tous les éléments de décors qui évoquent Londres (j'ai pensé à un épisode de « Dr Who ») ou la Bavière ou la Chine.

- Les purpurins marais (enfin on suppose, on voit des marais, peut-être ceux du livre).

- les séquences avec le Traqueur, souvent touchantes (quand il bricole ses poupées) et même poignantes (j'ai pleuré quand on voit sa vie avant d'être transformé en machine), sans compter cette image aussi belle qu'inquiétante quand on le voit émerger du marais.

Je n'ai pas aimé :

- Très bruyant, surtout le début.

- L'absence de la séquence des pirates de Monte-Charlot qui était sympa mais cela ne m'a pas trop gênée car je savais qu'elle n'y serait pas (absence du rôle  du chef des pirates dans le casting).

- Hester est très jolie et c'est un peu le problème : les livres ne cessent d'insister sur sa laideur, elle est censée avoir des cicatrices vraiment affreuses et il lui manque un œil et une partie du nez alors que dans le film elle a juste une estafilade entre la joue et la bouche.  Cela n'empêche pas le film d'être un bon divertissement mais cela réduit la psychologie du personnage. Par contre, le changement de coiffure d'Anna Fang n'est pas grave, c'est juste que dans le livre elle a une tresse ce qui donne lieu à un jeu de mots très amusants : « Une aviatrice à tresse qui a tout d'une traîtresse, c'est-à-dire une aviatresse » et cela m'avait d'autant plu que cela me faisait penser à Mr Mercer le secrétassin.

J'ai aimé :

- Les paysages.

- Le découpage en « premier voyage », « deuxième voyage »… et la route rythmée par une musique très entraînante, souvent de la country.

- Les difficultés d'Earl (Clint Eastwood) avec sa famille, traitées avec délicatesse.

- Quand il commence à sympathiser avec ses employeurs louches, lol (qui l'appellent Viejo), qu'il se la joue décontractée et qu'il finit par réussir à dérider Julio alors qu'il était hyper stressé de se retrouver entre ce drôle de vieux et le jefe.

- Michael Peña qui bossait encore pour la DEA, lol, il ne manquait plus que Pedro Pascal.

- Les types qui suivent Earl à courte distance et qui stressent chaque fois qu'il fait un écart.

- La scène du déjeuner, quand on voit Earl avec son plateau contenant un sandwich au porc effiloché, des frites et de la bière. J'ai envie d'appeler ça « l'effet Alcatraz » car c'est aussi inexpliqué que ma fascination pour une scène de « L'Evadé d'Alcatraz » avec le même Clint en 1979 : on le voit à la cantine de la prison avec son plateau, il prend une assiette de nouilles et il s'assoit avec ses co-détenus pour comploter ; en voyant cette scène il y a, genre, vingt ans, je n'avais qu'une envie, m'asseoir à table avec eux (oui, c'est très bizarre). Là, pareil, j'avais envie de déjeuner avec eux !!
 
- Le jefe (Andy Garcia) qui  s'amuse avec son fusil en or (super le bon goût) et qui s'agace parce que ses sbires ne l'applaudissent pas ; sur son ordre, les sbires applaudissent mollement, puis l'un d'eux lui tire dans le dos pour devenir le nouveau jefe et là les sbires applaudissent avec plus d'enthousiasme.

- Quand Earl décide de rejoindre sa famille alors qu'il a une énorme livraison à effectuer.

- Quand Earl se retrouve dans un snack avec l'autre agent de la DEA (Bradley Cooper) et qu'ils discutent de leur vie privée sans que l'agent se doute un seul instant qu'il parle avec celui qu'il cherche partout, et plus tard quand il découvre qui il est.

- Quand on se rend compte que la toute première scène se déroule à la fin.

Je n'ai pas aimé :

- Les bruits bizarres contre le mur de la salle, on aurait dit une perceuse ?

- Avoir oublié que Andy Garcia jouait dedans car, bien sûr, je ne l'ai pas reconnu !!

- J'ai un doute sur une scène. Au cours d'un voyage, Earl s'arrête pour regarder ce qu'il y a dans le sac qu'il transporte et il tombe des nues en découvrant que c'est de la cocaïne : mais il croyait qu'il transportait quoi ? Les employeurs louches qui te reçoivent armés jusqu'aux dents au fond d'un garage, c'est rarement pour te faire faire des choses légales ! Mais il croyait peut-être transporter « seulement » de l'herbe, on va lui donner le bénéfice du doute, lol.

J'ai aimé :

- Les paysages.

- La prestation formidable de Viggo, métamorphosé en gars bedonnant et pas raffiné (le doublage est très bon mais j'imagine sans peine le travail qu'il a dû faire sur sa voix). Il faut le voir sortir de sa chambre en marcel en se grattant le ventre, on se dit qu'Aragorn a beaucoup changé, lol.

- Si cela fonctionne aussi bien, c'est parce que Mahershala Ali est lui aussi formidable dans son rôle, incarnant un intellectuel très raffiné qui donne la réplique à son opposé. Un excellent duo où finalement personne ne vole la vedette, des personnages tellement différents mais totalement complémentaires, une sorte de buddy-movie qui fonctionne à la perfection.

- L'entretien d'embauche, quand Tony édulcore un peu ses fonctions dans son ancien travail dans un club, sa tête en découvrant l'appartement du Don Shirley et son costume.

- Quand Tony vole la pierre porte-bonheur et que le musicien russe est en train de le dénoncer en parlant tout bas.

- Quand Tony croit que le musicien russe est allemand (?)

- Quand Tony écrit des lettres très mal fichues à sa femme et que Don Shirley lui en dicte des beaucoup mieux tournées.

- D'une manière générale, le traitement du sujet de fond, très sérieux, entre deux scènes très drôles. L'incident sur le dernier lieu de représentation : engagé pour jouer le soir du réveillon mais interdit de dîner dans cette même salle de restaurant avec les Blancs, et d'une manière générale les incidents qui émaillent le parcours de la tournée, aussi bien quand Don Shirley se voit refuser l'accès d'un endroit (la plantation où il peut jouer mais pas aller aux toilettes sinon ceux de dehors) que lorsqu'il arrive dans un motel réservé aux Noirs (le fameux Green Book étant un guide des endroits où les Noirs sont acceptés) et qu'on voit le contraste entre les autres pensionnaires et lui. Il finira par avouer, d'une manière très pudique, qu'il est très seul car pour les Blancs il est Noir et les autres Noirs le trouvent trop différent d'eux par son mode de vie. Il y a aussi cette image frappante quand on voit Don Shirley sur le bord de la route face aux gens qui travaillent dans un champ, une image qui semble sortie d'un film sur la guerre de Sécession.

Je n'ai pas aimé :

- Je trouve vraiment dommage que Viggo n'ait pas été récompensé pour sa prestation comme son partenaire car ils le méritaient tous deux (mais Rami Malek aussi le méritait donc en "meilleur acteur" il ne pouvait y en avoir qu'un).

J'ai aimé :

- Certains dialogues et situations font quand même mouche.

- Globalement les acteurs tiennent bien leur rôle.

- Les meilleurs séquences sont les « coups montés » organisés avec des comédiens pour retenir les gendres en France. On n'est pas dupe, on se dit « tiens, comme par hasard ! » et c'est justement ça qui est drôle.

Je n'ai pas aimé :

- Le film peine à démarrer, la séquence de la réunion pour « Reubio » m'a parue interminable.

- Je pense que le film aurait très bien pu parler du mariage des deux filles sans répéter, répéter, répéter le nom de Taubira, c'est amené comme un spot gouvernemental, c'est lourd. On est dans un film, pas un spot à caractère informatif.

J'ai aimé :

- L'amitié entre Charlie et Bumblebee.

- L'animation de Bumblebee qui est adorable et qu'on ne supporte pas de voir maltraité vers la fin.

- Le demi-frère de Charlie, quand il est censé couvrir sa sœur et qu'il se dépêche d'alerter ses parents, ce qui s'avère finalement une bonne idée. Ses réflexions quand il est en voiture avec ses parents, en route pour sauver le monde, lol. Il y avait des répliques qui m'avaient beaucoup plu mais malheureusement je les ai oubliées.

- L'ambiance année 80.

- Les scènes de comédie, c'est-à-dire les 3/4 du film entre la première et la dernière scène.

Je n'ai pas aimé :

- Quand les méchants maltraitent le pauvre Bumblebee et qu'il ne se défend pas.

- Le bruit excessif lors de la première et de la dernière scène, certains cinémas ont vraiment des hauts-parleurs trop puissants.

J'ai aimé :

- Les coiffures et les costumes à l'identique.

- Le duo Nicky / Ryo – Laura / Kaori, belle dynamique qui fonctionne très bien.

- La présence de Mammouth et, même si très brièvement, de Hélène / Saeko.

- Les clins d'oeil comme « Ranma ! Un demi ! », le tableau avec le chevalier sur un bateau baptisé « Le Chevalier du Zodiac », le cameo de Dorothée à l'aéroport de Nice (« J'adore vos chaussettes ! » « Lesquelles ? » « Les rouges et jaunes à petits pois ! »), le gars costumé comme l'Inspecteur Gadget, la chanson du générique qu'on entend au milieu du film et lors du générique de fin, et d'autres que je n'ai pas relevés mais que j'ai lu depuis.

- Pancho et Gilbert qui sont très cons mais très drôles.

- Quand Nicky commence à tomber amoureux de M. Lettelier (Didier Bourdon que je n'avais pas reconnu tout en me disant qu'il me rappelait quelqu'un) et qu'il essaie de lutter.

- La course-poursuite déjantée entre Monaco et Nice (un lieu propice aux films comiques, apparemment, lol).

- Le marteau de Laura / Kaori, le corbeau qui passe.

Je n'ai pas aimé :

- Le film tient ses promesses, on pourrait à la rigueur regretter qu'il ne se passe pas au Japon mais ce serait vraiment chipoter : après tout, les noms des personnages ont été francisés dans l'animé, et c'est avant tout une adaptation de l'animé.

J'ai aimé :

- La qualité de l'interprétation, surtout Olivia Colman qui a  bien mérité ses récompenses.

- Les costumes, les coiffures et les décors (sur ce dernier point, ce n'était pas difficile, merci à l'architecte d'Hampton Court, lol, en plus il a eu indirectement un BAFTA à titre très, très posthume).

- Une période très peu souvent traitée donc une bonne idée de mettre un peu en lumière la Reine Anne pour changer d'Elizabeth et Victoria (et de voir un peu l'ambiance à la Cour quand James Norrington était ado, looool).

- Une Reine Anne tout à tour « ogresse » (quand elle se met en colère notamment sur le pauvre gars qui garde la porte de sa chambre), pathétique (quand elle s'écroule sur le sol en pleurant) et très touchante (quand elle explique que ses 17 lapins représentent ses 17 enfants disparus), elle finit par faire de la peine.

- Le découpage en chapitres.

- Les séquences « macabres » : longues galeries plongées dans le noir (il y en a une qu'on appelle « the haunted gallery » mais c'est dans la suivante qu'il m'est arrivé un truc bizarre : on s'est retrouvé à deux subitement, dans un grand silence, comme si le palais était désert alors que dans la fameuse Haunted Gallery il y avait plein de visiteurs et à nouveau plein dans la salle suivante), notamment quand Lady Sarah pousse le fauteuil de la Reine, et la scène que j'ai préférée, quand Lady Sarah, toute vêtue de noir, danse devant la Reine, la danse était très bizarre, on se serait cru dans « La Famille Addams » !

- Les manigances d'Abigail pour prendre la place de Lady Sarah.

- Quand la Reine dit « On va faire une course de homards et après on les mangera », c'était tellement bizarre que ça m'a fait rire, surtout la façon dont elle dit ça.

- Les séquences au Parlement.

- Lady Sarah qui s'enveloppe la figure de tissu pour cacher ses cicatrices ou comment attirer encore plus l'attention, lol.

Je n'ai pas aimé :

- Mais pourquoi ils ne nous l'ont pas montrée, la course de homards ? Lol !

- Une musique bizarre et flippante qui va bien dans les séquences à l'ambiance macabre mais qui finit par être désagréable.

- Avoir oublié Mark Gatiss et ne pas l'avoir reconnu lors de ses deux courtes apparitions.