Votre dernière séance ciné !

J'ai aimé :

- Tom Holland est toujours aussi attachant ;

- j'ai globalement bien aimé les personnages, que ce soit Misterio (j'adore son costume style scaphandrier !!), le meilleur ami de Peter, ses deux profs, les retrouvailles avec Happy et les apparitions de Nick Fury. J'ai eu du mal à reconnaître Zendaya qui était si lumineuse dans « The Greatest Showman » et qui apparaît ici terne, maussade et boudeuse mais au bout d’un moment Peter et MJ qui semblent n’avoir rien à faire ensemble deviennent drôles comme ces duos que tout oppose style Laurel et Hardy ;

- le début « video de fan sur youtube », je me suis dit « la vache, on dirait une video de fan sur youtube, ils n'ont plus de budget, ils ont tout dépensé pour « Endgame », lol ;

- les dialogues comme « Tu esquives les balles mais pas les bananes ? » ;

- les références à Iron Man, notamment les fresques sur les murs, surtout celle à Prague avec les bougies ;

- les scènes de comédie comme l'embrouille pour les places dans l'avion, le drone tueur derrière le bus, chaque fois qu'il est gêné, dans l'embarras, ET SURTOUT le passage aux Pays-Bas où je n'ai même pas compris comment Peter était arrivé là, quand il se réveille dans une cellule de dégrisement entre des supporters avec un accent à couper au couteau puis dans un endroit qui avait l'air de sortir tout droit d'un éco-musée !!!!

- le « Ne prononce pas son nom ! » quand Peter parle de Captain Marvel, et effectivement c'est encore mieux de l'oublier, lol ;

- les séquences touristiques ;

- la séquence de réalité augmentée à Berlin où on voit même Iron Man sortir de sa tombe, qui m'a rappelée la chanson « Tu n'es qu'un amateur » dans « Le Retour de Jafar » ;

- le retour du rédacteur en chef caractériel des films avec Tobey Maguire lors de la scène en début de générique ;

- la super réplique finale de Nick Fury dans la scène post générique : « Qui m'a piqué mes chaussures ? » n'importe quoi, lol.

Je n'ai pas aimé :

- le nouveau costume noir est très moche, on dirait un passe-montagne en laine, rien que de le voir ça donne chaud et envie de se gratter ;

- l'absence du thème de Spider-Man qu'on entendait pourtant à la fin de la bande-annonce ;

- l'absence de référence à Bruce Banner, bouh, alors que d'autres sont cités.

J'ai aimé :

- l'interprétation. Ce qui m'a fait rire, c'est qu'en voyant le père je me suis dit on dirait un sosie de Ricardo Darín et en fait c'était l'acteur (Leonardo Sbaraglia) qui ressemblait à un sosie d'Antonio Banderas dans « Douleur et Gloire », quand je les avais confondus en pensant qu'Antonio était allé chez le coiffeur entre deux scènes : le gars qui a l'air du sosie d'un autre !! ;

- à propos de sosie, j'ai cru voir lors des scènes de procès sur le côté en bas à droite et dans le flou un sosie de Diego Luna, ce qui m'a permis de rester éveillée pendant les scènes de procès. Le gars écrivait sur des feuilles, j'ai pensé que c'était un journaliste et j'espérais qu'il interviendrait plus tard mais hélas non, il restera un silhouette floue ressemblant très vaguement à Diego Luna. Le journaliste qui intervient est interprété par Gael Garcia Bernal ;

- les scènes de procès ne sont pas nombreuses, le film ne se focalise pas uniquement sur ça (mais du coup on n'a pas souvent vu le pseudo sosie de Diego Luna, lol) ;

- la scène de l'émission de télé.

Je n'ai pas aimé :

- J'aimais mieux Dolores avec les cheveux longs (ça, c’est du commentaire qui va faire avancer l’histoire du cinéma) ;

- Frustrant car lorsque Dolores est acquittée on reste sur notre faim, on ne sait toujours pas qui a tué et pourquoi. Si ce n'est pas elle, c'est qui ? Pour quel mobile ? Elle semble être la seule à avoir un mobile mais pas d'alibi. On ne saura pas, c'est dommage (et il n'y avait pas de policiers sexys, looool).

J'ai aimé :

- la première apparition de Luke Evans quand il a l'air méchant et qu'il dit en russe « Venez avec nous ! », lol, puis sa réapparition quand Anna le trouve assis sur une chaise dans son salon ;

- la séquence du marché avec les matriochkas, Anna était très jolie dans cette scène avec son châle noué dans ses cheveux, elle était naturelle, l'une des rares scènes où elle semble elle-même alors qu'elle joue déjà un rôle. Globalement elle s'en sort bien ;

- le système des emboîtements dans le scénario comme les matriochkas : à plusieurs reprises, on voit une séquence puis on revient six mois plus tôt et on revoit la séquence sous un autre angle avec des éléments manquants ;

- la scène où Anna s'échappe après avoir tué le patron du KGB.

Je n'ai pas aimé :

- les faux accents russes d'Helen Mirren et Luke Evans dans la VF, surtout qu'Anna parle sans accent (au début je ne sais plus mais après c'est sûr);

- des clichés dans ce film, comme trouver le moyen dans la même scène de parler des échecs et se mettre ensuite à réciter une page entière de Tchékov ;

- je veux bien qu'Anna soit devenue une tueuse redoutable mais la scène où elle liquide à elle toute seule la dizaine de gardes du corps dans le restaurant paraît exagérée, à croire qu'ils visent aussi mal que des Stormtroopers, lol ;

- l'agent de la CIA interprété par Cillian Murphy ne m'a pas plu à cause justement du doublage qui lui a donné une voix désagréable dans le genre désinvolte et je-m'en-foutiste qui rend encore plus ridicule la séquence qui aurait pu être drôle dans le genre humour noir où Anna revient pour couper le doigt du type que la CIA protège. Elle doit le faire pour que les Russes ne la soupçonnent pas de s'être laissée tourner par la CIA et le type de la CIA dit à l'autre type « Respirez à fond, monsieur ! » mais avec cette voix que je n'ai pas du tout aimé ;

- la scène ridicule dans le parc Monceau où Anna s'assoit sur une chaise avec Luke Evans d'un côté et Cillian Murphy de l'autre, je m'attendais presque à ce qu'elle les oblige à se serrer la main en promettant d'être amis, et quand le type de la CIA dit « Je vous offre un verre ? » et que le type du KGB répond « Pousse pas, camarade » toujours avec cet accent pas possible dans la voix de Luke Evans ;

- je suis tentée de dire qu'il y a de gros anachronismes (il y a, paraît-il, des voitures qui n'existaient pas à l'époque mais je n'y connais rien) du style mobiles, écran plat, clé USB mais ceux-ci sont tellement relookés (les premiers ont des antennes, la clé est énorme)que peut-être… les services secrets sont toujours les premiers équipés, ils en avaient peut-être… comme ce beeper qu'a le type de la CIA qui rappelle les « tatoos » ou « tam-tam » des années 90.

J'ai aimé :

- l'idée de départ ;

- le duo formé par Himesh Patel et Lily James que j'ai toujours plaisir à voir, et Ed Sheeran qui vient se joindre à eux ;

- la musique ;

- quand Jack réalise que les Beatles ont disparu, puis que d'autres choses ont également disparu, chaque fois qu'il tape un nom sur internet et que quelque chose d'approchant apparaît à la place comme l'insecte « beetle », Jean-Paul II quand il tape John, Paul etc., l'oasis pour Oasis, et ce moment où j'ai été la seule à éclater de rire (dans un grand silence inhabituel, lol) quand sa mère lui donne du Pepsi, qu'il demande du Coca, qu'elle ne comprend pas, qu'il tape « coke » et là comme il fallait s'y attendre, boum, apparaît la photo d'Escobar. Plus tard, il a oublié et il demande « coke » dans un restaurant et la femme le regarde bizarrement ;

- les répliques du style

Jack : J'ai besoin d'un miracle !
Ellie : La vie est pleine de miracles !
Jack : Comme quoi ?
Ellie : Benedict Cumberbatch est devenu un sex symbol !

Ed Sheeran : Tu es Mozart et je suis Salieri.

- quand Jack tente de jouer « Let It Be » à sa famille ;

- quand le père de Jack trouve qu'Ed Sheeran ressemble à Ed Sheeran ;

- les images oniriques quand Jack cherchent les paroles de « Eleonore Rigby » ;

- l'homme puis la femme qui ont l'air bizarre, on comprend qu'eux aussi se souviennent des Beatles, puis quand ils rencontrent Jack avec le sous-marin jaune en plastique ;

- la manager cynique et sans scrupule mais très drôle : « Tu es maigrichon mais rond en même temps », « Pour moi tu n'es qu'un produit », et le directeur de la maison de disque qui refuse « The White Album » comme titre parce que « Ca pose un problème de diversité » ;

- la séquence à Liverpool avec Ellie, quand ils virevoltent un peu comme dans « La La Land » ;

- le cauchemar quand Jack s'imagine sur le plateau télé et que soudain « Paul et Ringo »  débarquent pour révéler son imposture (on voit des pieds) ;

- quand Jack rencontre un John Lennon de 78 ans ;

- quand Jack avoue tout.

Je n'ai pas aimé :

- Le public dans la salle qui ne savait pas se taire, lol ;

- Quand Jack a perdu deux dents, ça faisait mal rien que de le voir, j'étais soulagée quand il est allé chez le dentiste.

J'ai aimé :

- la scène du restaurant, très violente au niveau psychologique, entre l'avocat et un sosie de Diego Luna (encore ! c'est une obsession, je le vois partout, lol, en plus après on apprend que le personnage s'appelle Diego), scène qui va reprendre en extérieur avec cette fois la violence physique. La séquence entière, du restaurant à l'abandon de l'agonisant dans le désert, est très percutante, très réussie, inquiétante. Elle révèle à la fois que le jeune homme est perturbé (quand il se met des claques à lui-même et se tire dans la tête) et la duplicité de l'avocat qui fait croire à sa femme qu'il va le déposer chez un chirurgien mais qui finalement va le laisser agoniser dans le désert ;

- la répétition de danse qui reprend le thème des captives des Indiens qui avait déjà été illustré dans « La Flor », parce que la musique était magnifique. D'une manière générale, il y a de belles musiques dans ce film ;

- les cowboys américains en visite qui croient que le maté se fume, puis ce moment qui finit abruptement sur le visage interloqué du journaliste auquel le préfet demande sèchement son nom parce que sa question l'a dérangé et qui laisse entendre qu'il ferait mieux de fuir le pays rapidement ;

- le thème des disparitions intervient à plusieurs reprises : Diego qu'on laisse agoniser, l'ami de celui que le fiancé de la fille soupçonne de coucher avec sa fiancée qu'on suppose passer un très mauvais moment puisque le fiancé voulait qu'il avoue que son ami couche avec sa fiancée. On a même un spectacle de magie où le prestidigitateur semble manquer son tour en ne faisant pas réapparaître la fille dans un premier temps, et l'indifférence qu'on voit à chaque fois à l'exception des proches qui réagissent : la sœur de Diego (à sa façon de réagir comme lui on comprend tout de suite qu'on va nous reparler de Diego alors qu'à ce moment-là on ne sait pas encore qu'il y a un lien entre eux et qu'on ne connait pas l'identité "du type du restaurant"), la mère de l'autre jeune homme qui se fait rembarrer quand elle cherche à savoir ;

- la publicité pour les chocolats qui apparaît subitement sans qu'on sache très bien ce qu'elle vient faire là, lol. Je ne sais pas si c'est une vraie pub d'époque ou une fausse pub, mais si c'est une fausse pub c'est aussi drôle que la fausse pub complètement décalée de « Femmes au bord de la crise de nerfs » et « Attache-moi ! » ;

- l'arrivée du « détective de la télé », ancien policier chilien, la vedette qui prend des airs de Columbo, qui vient enfin s'inquiéter de la disparition de Diego et qui joue avec les nerfs de l'avocat mais finalement lui dit qu'il va faire comme si rien ne s'était passé ;

- l'avocat très en vue que tout le monde connaît avec son front largement dégarni mais qui met subitement une perruque (moche) pour assister au spectacle de danse !!

Je n'ai pas aimé :

- le rythme décousu, l'impression d'assister parfois à une succession de séquences.

J'ai aimé :

- j'ai adoré toute la thématique sur l'art, c'était passionnant, que ce soit de voir ce petit garçon et sa tante (dont la personnalité la place au mauvais endroit au mauvais moment) visiter la fameuse exposition sur l'art dit dégénéré, les « recherches » artistiques de la tante qui vont conduire à sa mort, le réalisme socialiste avec les scènes aux beaux-arts où les élèves doivent peindre une jeune fille avec une gerbe de blé et une faucille et un jeune homme avec un marteau, la fresque représentant « l'unité du peuple » que Kurt est chargé de peindre, et enfin sur les 3/4 de la partie 2 la découverte de l'art conceptuel à l'Ouest, où on voit Kurt devenir un véritable artiste ;

- les 3h et quelques passent vraiment très bien, la mise en scène est dynamique, dans la forme on n'a pas du tout l'impression de regarder un film d'auteur ;

- l'interprétation est excellente. Sebastian Koch glace le sang avec un personnage monstrueux monolithique. Dans « Black Book » de Paul Verhoeven, un film que j'aime beaucoup, il donnait la réplique à Carice van Houten en jouant un chef du renseignement avec une certaine ambiguïté. Cette fois, il est vraiment horrible et on enrage de voir qu'il s'en sort à chaque fois ;

- les images des bombardements qui réussissent à avoir une certaine esthétique dans leur horreur ;

- les quelques touches d'humour comme Kurt nu dans l'arbre, ou à la fin quand le journaliste dans la galerie d'art, devant la caméra se place d'abord à côté d'un nu, qu'on lui dit « Ca va nous attirer des ennuis », il se déplace d'un cran et là c'est à côté du portrait d'un officier de la Wehrmacht « Ca aussi, ça va nous attirer des ennuis » ;

- quand Kurt confie à l'un de ses amis qu'il va partir à l'Ouest et qu'il le charge de déchirer les dessins qu'il était contraint de faire selon les canons en vigueur, l'ami lui dit qu'il ne pourra pas déchirer la fresque murale, Kurt répond « D'autres s'en chargeront » et comme il fallait s'y attendre, à peine partie on charge des gens de la recouvrir de peinture blanche ou de chaux pour la faire disparaître ;

- quand le gars lui conseille d'aller à Munich ou à Hambourg parce qu'il y a des gens aisés qui ont toujours besoin de portraits ou de paysages mais surtout pas à Düsseldorf parce qu'ils font de l'art conceptuel et qu'au plan suivant on voit que Kurt est à Düsseldorf ;

- la visite portes ouvertes des beaux-arts de Düsseldorf où on voit plein d'élèves faire des créations très originales (c'est le moins qu'on puisse dire) et variées (l'un d'eux est obsédé par les pommes de terre) ;

- le récit du professeur et quand il quitte pour la première fois son chapeau devant quelqu'un pour lui montrer les séquelles de la blessure qu'il a eu pendant la guerre ;

- quand Ellie réussit à avoir un enfant ;

- quand Kurt rend hommage à sa tante au dépôt des bus ;

- l'exposition.

Je n'ai pas aimé :

- ce que je n'ai pas aimé n'est en rien la faute du film qui est vraiment magistral mais qui m'empêche de beaucoup l'aimer vient des séquences très éprouvantes dans la partie 1 et le début de la partie 2, cristallisées autour du personnage de Sebastian Koch en médecin SS avec ses actes et ses décisions.

J'ai aimé :

- la musique même avec les chansons en VF ;

- la première scène qui est très belle ;

- la première apparition de Scar ;

- les autruches et les girafes : si elles avaient été les héroïnes du film, je pense que j'aurais adoré ;

- Zazou ;

- Bébé Simba et Bébé Nala sont très mignons ;

- Pumba : « On-va-l'appeler-Michel ! », là j'ai franchement ri ;

- le clin d'oeil à « La Belle et la Bête », une excellente idée !

Je n'ai pas aimé :

- j'ai trouvé le temps long ;

- je n'ai ressenti aucune émotion.

J’ai aimé :

- la scène dans la salle d'attente du vétérinaire spécialiste du comportement ;

- Super Pompon ;

- le jouet abeille qui couine ;

- le petit Liam ;

- la « ruse » pour se déguiser en chat ;

- les scènes à la campagne avec le contraste entre Max le chien des villes et Rico le chien des champs qui parle d'une façon traînante, et j'ai adoré Coton, le petit mouton coquin !!

- le chapeau de sorcière du méchant ;

- l'adorable Huh.

Je n’ai pas aimé :

- chaque fois c'est pareil, quand le chien est le héros, les chats passent pour des psychopathes, lol
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