Deux soeurs pour un roi

u]je trouve en effet la critique de zakath nat très convaincante sur la plupart des points...Pour ce qui est de l'intérêt historique, il est effet relayé au second plan du film...en même temps je suppose que le réalisateur ne lui accordait volontaireent pas la priorité sinon il aurait intitulé son film "Henry 8" et non "2 soeurs pour un roi".
Sont mises en lumière la romance et les intrigues qui sont trammées à la cours. Nous est particulièrment bien montré le statut des femmes de l'époque. Elles ne s'appartiennent pas et sont, malgré leur haut rang, obligées de se soumettre à la vonlonté d'un père, d'un oncle et ...d'un roi( )!

Le fait que l'on oblige Mary, alors mariée, à devenir la maitresse du roi dans le seul but de redorer le blason familial, permet ici une critique bcp plus sociale que politique.
Ainsi les deux rôles féminins principaux, sont antinomiques. Je suis d'accord pour dire que Natalie Portman est celle qui a le rôle le plus complexe et le plus dynamique.
Néanmoins, "[i]l'oie blanche[/i]" qu'incarne Scarlett n'est pas dénuée de profondeur non plus; elle est celle qui se soumet aux règles, c'est tout. ; celle aussi qui malgré sa grande âme, va se laisser emporter par la passion pour ce roi qu'elle finit par aimer véritablement. (on se demande pourquoi??? )

Venons-t en maintenant au personnage d'Henry 8 (bon promis je vais tacher d'être objective ).
En effet noous est ici montré un roi assez "faible" finalement, qui ne prend ses décisions qu'en fonction d'une unique crainte: celle de laisser son royaume sans hérititer mâle.
Il se fait manipuler en qqk sorte..alors que le véritable Henry 8 était un homme sanguinaire et cruel. Oui..mais pas seulemnt.
Ce fut aussi un grand monarque qui le 1er donna à son pays une véritable identité (notamment en coupant ses liens avec Rome).
Le choix de n'expédier qu'en qqk minutes ce passage historique pourtant très important tient au fait que ce film ne se centre pas sur le politique mais sur le social, l'humain.
Eric Bana sait donc donner un charisme en demi teinte à son personnage: ce roi, qui a peur de s'attacher réellement finalement et qui n'obéit qu'à son instinct primaire de "reproduction" pour le bien de l'état, va néanmoins acquérir une réelle estime pour Mary; Leur relation, même une fois qu'ils sont séparés, reste basée sur la confiance et le respect. Voilà pourquoi j'ai tant aimé leur "couple".
je soulignerai enfin l'importance de tous les 2nd rôles: le frère Georges, la reine Catherine d'Aragon, le père et l'oncle Boleyn, la mère Boleyn (Kristin Scoot Thomas)...sont tous très convaincants